Réponse à Ouillade.eu : Quand la désinformation devient un art !
- Le Petit Port-Vendrais
- 15 avr.
- 2 min de lecture
Port-Vendres, le 15 avril 2025
– On pensait avoir tout vu, mais manifestement, certains ont décidé de repousser les limites de l’approximation journalistique. Dans un article aussi sensationnaliste qu’imprécis, un pseudo site nommé Ouillade, basé à Argelès-sur-Mer – qui semble confondre blog personnel et média d’information – a récemment accusé la page Facebook “Le Petit Port-Vendrais 2” d’avoir proféré une menace de mort à l’encontre d’un élu d’opposition.
Le scoop ? Un commentaire contenant les mots “pendez le” aurait été publié sur Facebook. La preuve ? Une capture d’écran savamment tronquée, soigneusement recadrée, et sortie de son contexte pour laisser penser que notre page en serait l’auteur. Une enquête express, probablement menée entre deux cafés… ou peut-être entre deux bouteilles de vin rouge, sans recoupement, sans vérification, mais avec beaucoup d’imagination.

Spoiler alert : ce commentaire ne vient pas de nous. Jamais.
Et soyons clairs : même si une personne avait écrit ce genre de propos dans notre groupe Facebook “Port-Vendres”, nous tenons à rappeler que ce groupe est public. À ce titre, nous ne sommes pas responsables des commentaires postés par des tiers. C’est une évidence pour quiconque connaît le fonctionnement des réseaux sociaux. Visiblement, ça échappe encore à certains.
Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Ce qui devient franchement intéressant – et révélateur – c’est d’apprendre que le présumé candidat aux élections municipales de 2026, Éric Paget-Blanc, a été “contacté dans la soirée” par Ouillade. Quelle réactivité ! Il est vrai que lorsqu’un site en mal de crédibilité et un aspirant à la scène municipale partagent les mêmes indignations… et les mêmes raccourcis, la diffusion de fausses informations peut aller très vite.
Coïncidence ? Ou coordination bien huilée ? On vous laisse apprécier. Ce qui est certain, c’est que ce genre de méthode soulève des questions sur l’indépendance et l’éthique de ceux qui prétendent “informer”.
Et il faut dire que notre groupe Facebook “Port-Vendres”, aujourd’hui numéro 1 en nombre de membres dans la commune, a peut-être de quoi déranger. À défaut de pouvoir le concurrencer sur le fond, certains semblent avoir choisi l’attaque sur la forme. C’est plus facile, sans doute.
Mais après tout, pourquoi s’embarrasser des faits quand on peut écrire un titre racoleur ? “Un groupe Facebook menace de mort un élu” – c’est vrai que ça claque. Le problème, c’est que c’est faux de A à Z. Et il suffit de deux secondes pour le vérifier, pour peu qu’on ait un minimum d’honnêteté intellectuelle. Ou de rigueur. Ou les deux.
Alors, manipulation délibérée ou amateurisme assumé ? On vous laisse juger. Ce qui est sûr, c’est que ce genre de procédé relève plus du pamphlet local de comptoir que du travail journalistique. Mais il paraît que chacun son style. En tout cas, Ouillade, depuis Argelès-sur-Mer, a clairement trouvé le sien.
Nous, on préfère les faits. Et le respect. Et surtout : on condamne toutes les formes de violence et de menaces, même quand nos désaccords politiques sont profonds. Certains devraient essayer aussi.
En attendant, nous invitons chacun à garder un esprit critique affûté, et à ne pas se laisser séduire par les sirènes des pages à clics. Il y a une différence entre informer… et désinformer.

Les auteurs de cette mystification ne manquent pas seulement d'honnêteté et d'imagination mais ils se ridiculisent par la médiocrité d'une telle tactique pour tenter de remettre en selle leur poulain. Lancer des boules puantes est grotesque et prouve le niveau où ils stagnent.