30/08/2024
Les travaux de réhabilitation du site emblématique du Cap Bear, incluant la rénovation des bâtiments annexes et l’ouverture prochaine du phare au public, avancent à grands pas. Ce projet, dont le coût s’élève à 3,2 millions d’euros financé à 30% par la communauté de communes Albères-Côte Vermeille-Illibéris et à 70% par la Région, le Département et le Conservatoire du littoral, vise à redonner vie à ce joyau du littoral méditerranéen, tout en le rendant accessible à un plus large public.
À ce jour, les équipes de chantier ont déjà mené à bien la rénovation de la totalité des toitures et des façades des bâtiments annexes. Ces premières étapes cruciales permettent de préserver le caractère historique du site tout en lui conférant une nouvelle jeunesse. L’ambition est de créer un espace accueillant pour les visiteurs, avec l’installation de sanitaires modernes, afin de rendre leur expérience de visite encore plus agréable.
Le phare de Cap Bear, pièce maîtresse du projet, fait également l’objet d’importants travaux de restauration. Actuellement, les visiteurs peuvent apercevoir la spectaculaire plateforme élévatrice utilisée pour les interventions en hauteur, surnommée « Spider 33.15 ». Cet équipement de pointe, d’une valeur de 260 000 €, est essentiel pour mener à bien la rénovation des parties les plus délicates de l’édifice. Son apparence singulière, rappelant une araignée géante, témoigne des moyens modernes déployés pour préserver ce patrimoine d’exception.
L’ouverture au public du phare, avec ses 110 marches menant à un panorama à couper le souffle, est prévue une fois les travaux achevés. Ce lieu chargé d’histoire deviendra alors un site incontournable pour les amateurs de paysages spectaculaires et de patrimoine maritime.
La réhabilitation du Cap Bear est bien plus qu’un simple chantier : c’est un projet d’envergure qui vise à mettre en lumière l’histoire et la beauté naturelle de cette région, tout en offrant aux visiteurs une expérience inédite et enrichissante.
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Fermeture de la route au Cap Bear : Résumé des positions des riverains
Tamarins Est élargi (19 riverains)
Actuellement, les riverains de ce secteur sont beaucoup moins impactés par le trafic et les demandes en stationnement liés aux visiteurs du Cap Béar que ceux de Sainte-Catherine.
Du point de vue des nuisances, sauf pour une partie de ceux qui sont au bord de la voie, la barrière ne leur apportera pas un mieux qui vaille l’acceptation de l’atteinte à leur liberté de circuler et celle des personnes qui viennent leur rendre visite (famille, amis, services particuliers…).
Ainsi, la barrière placée au niveau de la redoute Béar est vécue comme une grave entrave à la liberté de circuler pour près de 9 résidents sur 10 de ce secteur.
De plus, les riverains du début du parcours, qui ne disposent pas de stationnement sur leur parcelle, craignent de perdre leurs places de stationnement en raison du report de la demande de stationnement sur le parking de la redoute, qu'ils utilisent, de la part des visiteurs du Cap Béar qui ne pourront plus aller au-delà de la barrière
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